« Mental »: « Lines in the Sand » (1x11)

Publié le par tejipe

Retrouvailles au sommet entre Jack et Rebecca Gallagher, le frère - chef-psychiatre au « Wharton Memorial Hospital » - et sa sœur, schizophrène, qui errait dans les rues de Los Angeles depuis quatre ans.


Jack la recherchait désespérément depuis le pilote de la série. Enfin, lors de l’épisode précédent, il la retrouve - prostrée et en piteuse état - sur le pas de sa porte. La jeune femme blonde avait auparavant visitée son frère dans un rêve prémonitoire. Cerise sur le gâteau, les parents de Jack et de Rebecca se joignent également aux festivités.


Il s’avère rapidement que le père Gallagher est un casse-pieds de première. Il est froid et distant et toujours prompt à dispenser remarques et conseils avisés à son entourage. De son côté, le fils fait preuve de mauvaise volonté à son égard. Sa mère est plus chaleureuse et compréhensive. Evidemment, elle trouve des circonstances atténuantes au comportement irritant de son époux.


Hormis Rebecca, admise dans l’établissement médical de son frère, Jack s’occupe également de Clay Jefferson - un militaire de couleur, jeune père et mari - qui lui est atteint de stress post-traumatique et d’amnésie. La guerre d’Irak - et son cortège d’atrocités – n’a pas fini de faire des victimes auprès des soldats, même de retour sur le sol américain. Le lieutenant démobilisé tire sur son jeune fils, mais fort heureusement rate sa cible. Il a construit dans la cave de sa demeure un impressionnant « diorama » qui reconstitue à l’identique une scène de combat de rue durant laquelle son meilleur ami a trouvé la mort.

Rebecca, quant à elle, est poursuivie par des visions criantes de vérité et dans lesquelles elle voit un adolescent animé d’attitudes agressives à son égard.

En dépit des deux intrigues mises en scène et qui possèdent un potentiel narratif prometteur, les scénaristes se sont de nouveau débrouillés pour en faire un « pensum » soporifique qui traine des pieds.


Le final qui concerne le lieutenant est relativement poignant et efficace. Clay Jefferson se remémore la scène fatale dans laquelle son esprit a basculé. La conclusion explique son comportement initial et le réhabilite aux yeux de sa femme et de son fils. Si je concède volontiers au Docteur Gallagher des qualités médicales intrinsèques - ses connaissances psychiatriques alliées à une empathie sincère a l’égard de ses patients - je reste toujours dubitatif quant aux chances de rémission instantanée que ses interventions miracles occasionnent auprès des malades.

Publié dans Mental

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article