« Psych »: « Extradition: British Columbia » (4x01)

Publié le par tejipe

En vacances à Vancouver (Canada), Shawn Spencer, notre détective « médium » et son acolyte, Burton « Gus » Guster se lancent sur les traces de Pierre Despereaux. Ce trafiquant d’art se double d’un gentleman cambrioleur aux allures très « frenchy » ! Arrogant comme les Américains imagent les hexagonaux, l’aigrefin se permet d’indiquer, à l’avance à notre duo d’enquêteurs, le planning de ses coupables activités. Mais présomptueux comme les Américains imagent les hexagonaux, Pierre Despereaux est-il vraiment le génie de haut-vol qu’il prétend être ?


Dans la catégorie, « J’explore des séries que je ne connais pas », j’ai aujourd’hui testé ce programme humoristique produit par la chaîne « USA Network ». Pour les besoins de l’expérience, j’ai tout de même visionné le pilote, diffusé le 7 juillet 2006, soit exactement trois ans, jour pour jour.

Au vu des gags simplistes et des facéties répétitives de nos deux loustics, j’ai été à la fois étonné et consterné de constater que « Psych » rentrait dans sa quatrième livraison ! Les saisons passent et les recettes qui ont fait le succès du programme n’ont pas évolué.


L’humour de la série est incontestablement inspiré de l’œuvre cinématographie des Frères Farelly, à qui l’on doit notamment le mythique « Dumb and Dumber ». D’ailleurs, Shawn Spencer et Burton Guster sont-ils autre chose que des Lloyd Christmas et Harry Dunne du petit écran. Le faux bêtisier de fin renvoie également aux habitudes de Peter et de Bobby et à celles de leurs tristes épigones, qui s’en sont ensuite inspirés. Les gesticulations faciales de James Roday, l’acteur qui interprète notre « Enquêteur malgré lui », rappellent celles de Jim Carrey, en moins excessives, tout de même.


Souligner que le programme a très peu sollicité les actions de mes zygomatiques est un euphémisme. La séquence qui m’a le plus amusé se déroule quand un corbeau atterri aux pieds de Shawn Spencer et que ce dernier lui lance un « Quoi ? », totalement improvisé. C’est tout dire !

Comme je n’ai pas très envie de me plonger dans la série en profondeur, pour découvrir le fin mot de l’histoire, je vais accorder à « Psych » le fameux bénéfice du doute. Je concède qu’un humour dévastateur soufflait à ses débuts et, au fil des très nombreux épisodes, l’inspiration s’est quelque peu époumonée.


Les nombreuses références cinématographiques qui émaillent l’épisode (Julie Christie et sa toque en fourrure dans « Doctor Zhivago », notamment) doivent tomber dans l’oreille d’un sourd, car elles n’éveillent rien (ou pas grand-chose) chez le public habitué à apprécier ce genre de programme.

Dans le style « duo bicolore », la série médicale « Scrubs » semble être plus amusante que « Psych ». N’étant pas davantage un spécialiste de ce programme, je n’en mettrais pas non plus ma main au feu ! Pas plus que je ne soutiendrais que la seconde est une décalque de la première.

Le créateur du show, Steve Franks (également scénariste du pitoyable « Big Daddy », avec Adam Sandler. Ah oui ! Tout s’éclaire maintenant! ) a voulu créer une série ingénieuse avec un duo qui l’est tout autant mais, s’il existe un univers entre l’intention et la réalité, « Psych » en est l’exemple flagrant !

Publié dans Psych

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