« Psych »: « The Devil is in the Details... and the Upstairs Bedroom » (4x04)

Publié le par tejipe

Shawn Spencer, le faux médium du « SBPD » et son acolyte de couleur, Burton Guster, enquêtent aujourd’hui sur la mort d’Agatha Brontus, une adolescente qui fréquentait un établissement scolaire catholique. La jeune fille s’est suicidée en se jetant du haut d’un building, alors que sa meilleure amie, Lucy, tentait de l’empêcher de commettre cet acte irréparable.


La série - qui débute toujours par un « flashback » qui renvoie dans la jeunesse de Shawn, le montre en compagnie de « Gus », d’Henry Spencer, son père sergent de police et du Père Westley, le prêtre de la paroisse. Déjà pétri de scepticisme, le jeune Shawn remet en question certaines vérités décrites dans la Bible.

Les deux détectives retrouvent justement l’homme d’église sur les lieux de leur nouvelle enquête et ce dernier possède une théorie expéditive pour expliquer le suicide de la jeune fille, la possession démoniaque. Si « Gus » - pour des raisons obscures - se range aux côtés du prêtre, Shawn, en revanche, reste fidèle à ses méthodes rationnelles.

Cette nouvelle enquête est de nouveau l’occasion pour le scénariste de revisiter les classiques du cinéma populaire américain. En occurrence, il utilise ici « L'Exorciste », le mythique film d’horreur signé William Friedkin. Alors que les deux acolytes se rendent au domicile de Lucy pour les besoins de l’enquête, l’adolescente - à l’image du personnage de Regan MacNeil dans le long-métrage mentionné - pratique la notoire « Spider-Walk Scene » (le « pont » dans la liste des postures de « hatha yoga »). De plus, elle s’exprime en Allemand, une langue que l’étudiante n’est pas censé connaitre. D’autres séquences reproduisent des scènes célèbres du film et quelques notes de la musique originale – « Tubular Bells » interprétée par Mike Oldfield  - égrènent la bande-son de l’épisode.

Bill Callahan, producteur et scénariste sur la série « Scrubs », a écrit l’histoire de cette fausse possession démoniaque et John Badham, qui a incontestablement connu des jours meilleurs, la réalise. Le sulfureux Ray Wise, qui dans la série « Reaper » interprétait le rôle du Diable, endosse, cette fois-ci, la soutane du Père Westley.

La présence de cette série dans ces pages est contradictoire. Il est vrai que j’ai émis maintes réserves et critiques à l’égard de ce programme complaisant que je continue tout de même à visionner. Avec un peu de bonne volonté et de persévérance, le téléspectateur réfractaire à l’humour potache qui y est développé peut néanmoins supporter le spectacle des deux olibrius et de leurs échanges verbaux parfois affligeants et très « tongue in cheek ».

Publié dans Psych

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