« Monk »: « Mr. Monk is Someone Else » (8x04)

Publié le par tejipe

Chris Stone, un agent du FBI, se présente dans les bureaux du « San Francisco Police Department ». C’est dans cet immeuble gouvernemental qu’officiait l’inspecteur Adrian Monk à l’époque où sa femme était encore en vie et où il n’était pas affligé des innombrables troubles anxieux qui lui gâchent la vie. L’agent souhaite que Monk endosse l’identité de Frank DePalma, un tueur professionnel à l’allure de gangster italien des années vingt. Ce dernier, qui s’est fait renverser par un autobus, était venu en ville pour accomplir un contrat. Le FBI demande à Monk de découvrir qui DePalma devait abattre et qui était son commanditaire.


Comme la semaine dernière - et les fois précédentes, depuis huit saisons, je suppose - l’enquête que doit résoudre l’ex-détective est secondaire. Seule la prestation de Tony Shalhoub, acteur qui incarne Adrian Monk à la perfection, est importante. Son personnage doit jongler entre les environnements multiples dans lequel il évolue et les nombreux « TOCs » qui composent sa personnalité phobique.

Dans l’épilogue, Monk est incapable de résister aux pressions qu’exerce sur lui un livreur de réfrigérateurs. En endossant le rôle d’un « dur à cuire », il voit des portes jusque-là inamovibles s’ouvrir devant lui et des mauvaises volontés s’effacer comme par magie. Dans le prologue, son expérience aura été utile quand, de nouveau, il devra composer avec l’employé détestable.

Monk maitrise la situation à la perfection jusqu’à ce qu’intervient Lola, la « pin-up » attitrée de Frank DePalma. Quand la blonde et pulpeuse créature embrasse son «Homme », Monk - peu enclin à apprécier les échanges de fluides corporels – est à deux doigts d’éventer le subterfuge.

Dans le programme, Natalie Teeger, son assistante, fait office de potiche. Telle une paire de béquilles qu’un convalescent garde à portée de main, son utilité est malheureusement bien réduite. Le temps d’un épisode, les scénaristes devraient veiller à développer une intrigue dans laquelle la jeune femme tiendrait le beau rôle.

Pour les téléspectateurs, qui sont habitués aux programmes produits par « USA Network » (« Psych », « Burn Notice », « Royal Pains »), « Monk » est une série qui remplit à merveille les désidératas du cahier des charges de la chaine. Une intrigue claire et linéaire, un humour accessible et pudibond, bref un divertissement récréatif et familial. Plus proche du programme jetable que de la série prestigieuse que l’on visionne maintes fois, « Monk » consiste en une collation frugale mais tout de même appétissante.

Publié dans Séries U.S.

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