« Warehouse 13 » : « Claudia » (1x05)

Publié le par tejipe

Mika et Peter, deux ex-agents des Services Secrets Américains - nouvellement muté au « Warehouse 13 »  - sont sur les traces d’une mystérieuse jeune femme. Cette dernière a kidnappé leur chef rondouillard, Arthur Nielsen, à l’intérieur même de l’enceinte de l’entrepôt, supposé inviolable.

Grace à un instrument qui enregistre les émanations corporelles des personnes présentes dans la pièce (pratique comme appareil, il faudrait que je l’échange contre ma caméra de vidéosurveillance), le duo revoit la scène du kidnapping. En dépit des apparences, Peter Lattimer, qui possède beaucoup plus de talents cachés que son physique d’ahuri ne le laisse supposer  - pratique la lecture labiale. Il déchiffre sur les lèvres de son supérieur hiérarchique, le nom de la jeune femme, Claudia Donovan.


Un petit tour sur l’ordinateur superpuissant et rétro-futuriste de l’organisation, et hop ! Nos agents découvrent, non seulement l’adresse de résidence de Claudia, mais aussi qu’elle possède un lourd passé psychiatrique. La déséquilibrée loue une chambre d’étudiante dans une pension de famille, dont les murs sont tapissés d’innombrables photos et de documents concernant Arthur Nielsen.

Que devient pendant ce temps ce cher Artie ? Claudia l’a enlevé dans le but qu’il l’aide à rapatrier son frère ainé, Joshua, dans la réalité de ce monde. Au cours d’une expérience insolite qui a mal tournée, le scientifique s’est retrouvé prisonnier dans un espace inter-dimensionnelle. D’abord réticent, Artie est frappé du « syndrome de Stockholm » et compatit aux malheurs de la jeune fille. Ce revirement est d’autant plus fulgurant qu’il connait Claudia – et son grand frère - depuis qu’elle a dix ans.


En l’absence d’Arthur Nielsen, que les deux agents délivreront en toute fin d’épisode, la permanence de l’agence est assurée par Mademoiselle Frederick, un agent de couleur particulièrement hiératique.

Dès le prochain épisode, « Elements », Claudia intègre l’équipe du « Warehouse 13 », histoire d’apporter un élément adolescent au programme et d’élargir ainsi l’audience de la série.

Rien de bien transcendant au programme de ce nouvel épisode de « Warehouse 13 ». L’intrigue de « Claudia » est peu captivante et d’une indigence rébarbative. Le téléspectateur a, de plus, l’impression avérée, d’avoir vu tout cela maintes fois ailleurs. Les créateurs essaient de faire passer la pilule à grands renforts d’effets spéciaux « cheap » et d’éclairs spectrales à profusion, mais sans succès.

« Warehouse 13 » suit malheureusement la voie tracée par une autre série « SyFy » (anciennement « Sci Fi Channel») qui mélange fantastique et humour, « Eureka ». Ses épisodes sont parfois plaisants à visionner (cf. le récent « Your Face or Mine ? » mettant en scène l’adjoint de police Jo Lupo - « Insérez ici les hurlements du loup de Tex Avery »), mais qui sont oubliés une fois le générique de fin déroulé.


De nouveau, les facéties de l’agent Peter Lattimer sont agaçantes, comme peuvent l’être celles d’un collègue de bureau particulièrement irritant. En début d’épisode, sa partenaire Myka Bering tente aussi de s’y mettre, mais sans grande conviction. Le comportement agacé de Mademoiselle Frederick à son égard prouve qu’elle se range à mes côtés.

A l’image du personnage de Scapin, Carol Christine Hilaria Pounder (C.C.H., pour les intimes) - elle interprète ici Mademoiselle Frederick - se demande « Mais que diable suis-je allée faire dans cette galère ? ». Cette actrice au physique austère est apparue dans quelques épisodes des « X-Files », notamment dans le mythique « Duane Barry ». Tout comme le téléspectateur, elle doit être aussi nostalgique de l’époque bénie de cette grande série.


Allison Scagliotti, (alias Claudia Donovan) - que l’on a vu récemment dans un épisode de « Mental »  - interprète, de nouveau, un personnage psychotique, comme c’était le cas dans « House of Mirrors ».

Publié dans Warehouse 13

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