« 30 Rock » : « Audition Day » (4x04)

Le titre de ce nouvel épisode de « 30 Rock » est l'éloquence même : «Le jour des auditions » ! C'est le branle-bas de combat dans les studios du « 30, Rockefeller Plaza ». La question que tout le monde se pose - d'un côté de l'écran, comme de l'autre - va-t-elle enfin trouver sa résolution ? « Mais qui sera la prochaine vedette du « TGS with Tracy Jordan ? ».

Liz Lemon jette son dévolu sur James Michael Tyler, un beau brun au talent d'humoriste confirmé. Pete Hornberger - plus circonspect - lui rappelle que d'autres participants se pressent au portillon. La scénariste-en-chef redevient humble, quand elle se remémore son premier casting, dont elle a été recalée au bout de trois secondes.

Mais la décision finale revient, tout de même, à Jack Donaghy, dont l'équipe scénaristique doute du bien-fondé de ses gouts en matière artistique. Piqué par des punaises des lits, dont les démangeaisons lui procurent souffrance et humiliation, le cadre exécutif est ostracisé par le reste du personnel.

Inquiète que son avenir au sein du « show » ne soit compromis, Jenna Maroney se rapproche de Kenneth Parcell, afin de lui soutirer des informations. Mis dans la confidence, le factotum est fidèle à sa mentalité et il reste muet comme une carpe.

Les choses dégénèrent quand Dot Com - un des deux faire-valoir de Tracy Jordan - décide de se présenter aux auditions. Si ce colosse au cœur tendre se jette dans l'arène, qu'est-ce qui empêche le commun des mortels d'en faire autant ? Afin de semer la zizanie, Jenna et Tracy s'associent en un duo diabolique. Bientôt, la prestigieuse adresse est envahie par une cohorte d'amuseurs en tout genre, au talent varié et souvent douteux !

L'effervescence qui règne au sein de « Audition Day » fait la joie du téléspectateur, après le vulgaire épisode délivré la semaine dernière. Les gags fusent, et même s'ils sont de niveaux variables, on sent que les scénaristes s'en sont donnés à cœur joie ! La prestation d'Alec Baldwin - alias Jack Donaghy, dans le rôle du « pestiféré d'un jour » - est remarquable (cf. sa prestation dans le métro, en milieu et en fin d'épisode). Le réjouissant capharnaüm qui règne dans les locaux de la chaîne prend des allures de cirque Barnum ou de défilé quasi-felinien, avec cette pléthore de personnalités hétéroclites.

Sans vouloir éventer l'affaire, ce n'est encore pas cette-fois que la nouvelle vedette signe son contrat, afin d'intégrer le « show ». Comme je le spécifiais précédemment, les inclinations béotiennes de Jack Donaghy le pousse à choisir, comme nouvelle recrue, un « Tin Man » moderne. La raison qu'il invoque pour embaucher un homme déguisé en robot est qu'il a été l'unique individu à lui serrer la main, en dépit de ses irritations cutanées que les autres trouvaient repoussantes ! Du Jack Donaghy, tout craché !