« The Philanthropist »: « Kashmir » (1x07)

Publié le par tejipe

La chaîne « NBC» nous propose la septième et avant-dernière aventure humanitaire du philanthrope Teddy Rist. Afin de laver ses pêchés, cet Américain d’un nouveau genre décide d’accomplir le bien autour de lui. C’est au Cachemire - zone tampon entre l’Inde et le Pakistan - que notre milliardaire se rend pour les besoins de sa nouvelle mission.


Invité sur le plateau d’une émission radiophonique, le samaritain se fait vertement critiquer par un animateur acerbe. Ce dernier lui reproche notamment ses incursions dans le vaste monde, alors qu’il pourrait rester à demeure pour aider ses concitoyens. Le téléspectateur n’a pas de mal à identifier les orientations politiques de l’hôte médiatique. Teddy Rist ne se démonte pas et lui narre son périple dans cette région à haut risque.


Sur la demande de Rhada Shivpuri, une ancienne camarade d’université, Teddy Rist et Philip Maidstone, son associé et meilleur ami, se rendent en Inde. Cette femme influente souhaite reconstruire le système d’irrigation de la région du Cachemire, endommagé par des années de conflits entre son pays et le Pakistan. L’intervention des deux hommes auprès des instances diplomatiques permettrait d’accélérer le processus et d’aider les habitants dont l’existence dépend du bien le plus précieux : l’eau.

Au cours d’un attentat terroriste commis à Bombay, Rhada Shivpuri - ainsi que plusieurs de ses concitoyens – trouve la mort. La perte tragique de son amie n’arrête pas notre philanthrope. Bien au contraire. Il redouble d’efforts pour mener le projet de la défunte à bien.


La série « The Philanthropist » ressemble un peu à « History for Dummies » ou l’histoire contemporaine revisité par un programme de télévision. L’orientation est partisane et sommaire mais surtout, très subjective. L’épisode assène une morale simpliste qui consiste à préciser que tous les hommes de bonne volonté – quelles que soient leur couleur de peau, leur religion ou la marque de leur lessive - peuvent coexister en paix. Seuls les extrémistes, de quel bord qu’ils proviennent, sont sources de problèmes et de dissensions. Nous avions déjà eu droit à ce laïus lors de l’épisode « Kosovo »,  avec les deux factions alors en lutte, les Albanais et les Serbes.


« Kashmir » nous offre également son lot de scènes d’action et de séquences de poursuites, ponctuées par quelques fusillades bruyantes. Leur présence permet de réveiller un téléspectateur qui, d’aventure, se serait  endormi devant le spectacle de cette intrigue lourde et bavarde. L’épisode est enrichi de rares images d’archives, dont le but est de démontrer que les événements - s’ils sont fictifs - ne sont pas totalement issus de l’imagination débridée des scénaristes.

Cet épisode ne se démarque en rien des précédents, dont l’action se déroulait dans d’autres parties du monde. D’un format classique pour cette série, il n’égale pas l’excellent et pétillant « San Diego » ou, dans une moindre mesure, « Paris ». Loin s’en faut ! Pour résumer succinctement cet épisode, je dirais que je me suis bien ennuyé à le visionner !


« Haiti » - l’épisode huit - clôturera cette série, dont le taux d’audience n’a pas cessé de dégringoler depuis le pilote. Il faut, tout de même, reconnaître au programme son approche audacieuse et innovante. Malheureusement, « The Philanthropist » a prouvé que l’on ne captive pas un public uniquement avec les actes vertueux de son protagoniste. Bizarrement, notre voyageur privilégié a omis d’inscrire dans sa liste de bonnes résolutions un déplacement en Palestine, histoire de résoudre un pan du conflit israélo-arabe. Hélas, il n’aura jamais la possibilité de réparer cet oubli au cours d’une nouvelle saison.

Publié dans Philanthropist (The)

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