« 30 Rock » : « Don Geiss, America and Hope » (4x15 )
A l'occasion d'une réunion, qui rassemble la majorité des employés de « NBC », Jack Donaghy – le président - leurs annonce le rachat de leur chaîne par la compagnie « Kabletown ». Plus tard, au cours de l'épisode, ce dernier apprend que l'entreprise de communication - dont le siège social est basé à Philadelphie – est spécialisée dans la distribution de films à caractère pornographique. D'où l'étonnement du bonhomme par rapport à l'OPA de « Kabletown » sur « NBC » !
Mais en pleine cérémonie mortuaire de Don Geiss – où il prononce l'éloge funèbre de son employeur – Jack est frappé par une idée de génie ! Pourquoi ne pas réaliser des films « X » destinés aux femmes et dans lesquels de magnifiques hommes écouteraient les plaintes et les lamentations de ces dernières ?
De son côté, la gouvernante de Tracy Jordan a rédigé un livre de révélations. Elle y déclare que la prétendue « bête de sexe » - en dépit de ses nombreuses vantardises - n'a jamais trompé sa femme. Du coup, Tracy essaie de redresser la barre et tente de coucher avec Jenna Maroney et Liz Lemon.
Malgré son refus de percevoir Wesley Snipes - le patient anglais, rencontré chez son dentiste – comme « l'homme de sa vie », la rédactrice en chef tombe constamment sur lui, et dans les situations les plus incongrues. Persuadé, au contraire, que leurs personnalités antagonistes ne sont pas incompatibles avec une histoire d'amour, le britannique y voit un signe du destin !
La qualité scénaristique de cet épisode se situe un (léger) cran au dessus de celui de la semaine dernière. Les confrontations entre l'Anglais et l'Américaine – qui, d'habitude, n'a pourtant pas sa langue dans sa poche – mériterait d'être plus épicées. D'un autre côté, mettre en rogne un « Rosbeff » - individus célèbres pour leur fameux flegme – n'est pas une chose aisée !
Comme je le spécifiais, lors de la dernière notule, « 30 Rock » a perdu de sa fougue et de sa verve d'antan. Confortablement installés dans leur routine, acteurs, scénaristes et producteurs ne semblent plus vouloir faire des étincelles. Ils se contentent de rouler, en regardant sagement défiler le paysage. Incontestablement, le téléspectateur y perd beaucoup !