« How to Make It in America » : « Big in Japan » (1x05)

Publié le par tejipe

Ben Epstein et Cameron Calderon récupèrent - auprès de leur tailleur - un exemplaire du jean vintage qu'ils souhaitent commercialiser. Malheureusement, la coupe ne sied ni à Ben - qui s'improvise mannequin – ni au revendeur japonais, auquel les deux compères le proposent. En revanche, l'acheteur nippon jette son dévolu sur le « T-shirt » que porte Ben, et que ce dernier a dessiné, alors qu'il était étudiant en art.

Le couple formé par Rachel Chapman et par Darren Hall commence à battre de l'aile. Dès le petit-déjeuner, les tourtereaux se disputent pour des peccadilles. Rachel tente alors une réconciliation - non pas sur l'oreiller - mais sur la piste de danse d'une discothèque branchée. Loin de fusionner leur esprit, les pilules d'« Ectasy », que le duo avale, sèment davantage la zizanie. Sous l'effet de la drogue, Darren avoue à Rachel qu'il aime follement, avant de l'embrasser fougueusement. Comblée, cette dernière déchante, quand son compagnon réitère son affection auprès d'un autre couple de noctambules qui évolue autour d'eux – d'abord la fille, puis... le garçon !

Aidé de Rosa - sa grand-mère - Rene Calderon tente de faire d'une pierre deux coups. Il essaie de réconcilier son cousin avec sa femme, et surtout de récupérer l'argent que ce dernier a caché dans le faux-plafond du sous-sol de sa demeure. Mais après l'avoir mis à la porte, l'épouse a fait transformer sa salle de jeux en salon de coiffure. L'entrepreneur en charge des travaux a subtilisé le magot et – désormais – il se déplace, en voiture de sport, jaune canari.

Du lever du soleil à la tombée de la nuit, la situation évolue de manière drastique pour les différents protagonistes de cette série, diffusée sur « HBO ». « How to Make It in America » n'est vraiment pas le meilleur programme que la chaîne a commandité. L'intrigue semble naviguer à vue et les personnages se révèlent plutôt antipathiques et superficiels. Seule la présence de Rene Calderon – interprété par l'excellent acteur, Luis Guzmán – sauve le « show » du naufrage.

Si le ton poseur et hâbleur de cette série - créée par Ian Edelman – peut satisfaire une certaine audience, en ce qui me concerne, j'attends avec impatience le retour de « Bored to Death » ou mieux encore, de celui de « Hung ». L'ambiance générale y est – certes - plus prosaïque, mais moins mondaine !

Publié dans Séries U.S.

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