« Hiccups » : « Office Clothes » (1x03)
Frappée de crises de procrastination aiguë - lorsqu'elle travaille à demeure - Millie Upton est incapable de respecter les délais de livraison de l'ouvrage qu'elle doit rendre à « Haddison House ». Dans l'espoir de focaliser son attention, Joyce Haddison – son éditrice – lui propose de travailler intramuros. La tentative n'est pas davantage couronnée de succès, car Millie se laisse constamment déborder par les employés de l'entreprise.
Si Crystal Braywood - la jeune secrétaire amorphe et inefficace – en est la principale responsable, d'autres éléments viennent perturber une concentration déjà délétère. La situation dégénère lorsque Millie est invitée - à l'occasion d'une fête d'anniversaire - à se joindre au reste de l'équipe. Lasse de l'ascendant que la boute-en-train quadragénaire possède sur le reste du groupe, Joyce convainc Crystal de semer la discorde entre les deux camps.
De son côté, Stan Dirko essuie les quolibets d'Anna - sa jeune et jolie femme – à propos de sa garde robe ridicule. Grâce à l'aide précieuse de Taylor Rymes – le collaborateur de Joyce Haddison - le « coach de vie » - que Millie a rencontré au cours du pilote - change radicalement d'apparence. D'abord satisfait de ses garde-robes successives, l'olibrius revêt rapidement ses anciens oripeaux, dans lesquels il se sent davantage à l'aise !
Pour Millie Upton et Stan Dirko - les deux protagonistes de cette production « CTV » – ils est impossible de « chasser le naturel, sans que ce dernier ne revienne au galop » !
Puisqu'il est, à la fois, le créateur de « Hiccups », et l'interprète du rôle de Stan, le judicieux Brent Butt s'est doté d'une ravissante jeune femme hispanique. Le physique d'Anna Dirko jure avec celui du petit homme chauve et enrobé.
Roborative série canadienne, « Hiccups » consiste en un agréable « en-cas » télévisuel, devant lequel le téléspectateur passe un agréable moment. Avec son enthousiasme et sa verve contagieuses, le personnage de Millie Upton – joué par l'actrice Nancy Robertson – porte la série à bout de bras. Mais « la plus jolie fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a » ! Court programme d'une vingtaine de minutes, « Hiccups » possède - tout de même - une intrigue scénaristique plutôt plate. Fort heureusement, cette dernière est ponctuée de bons jeux de mots et de situations délirantes !
Bizarrement - en dépit d'avoir écumé la « Toile » – je me suis trouvé dans l'impossibilité de visionner l'épisode « 1x02 » de « Hiccups » – intitulé « Strata's Fear ». Si d'aventure, un lecteur de ce « blog » l'avait en sa possession, il serait très urbain de sa part de m'en faire profiter.