« Dark Blue »: « O.I.S. » (1x07)
Ty Curtis endosse l’uniforme d’un « bleu » dans le but d’infiltrer un groupe d’inspecteurs de police corrompus. Au cours d’une fusillade qui se déroule dans un magasin de spiritueux, il sauve la vie de l’un d’entre eux, ce qui lui facilite grandement la tache. En réalité, les opposants se trouvent être le Lieutenant Carter Shaw et son subalterne, Dean Bendis, dissimulés sous des cagoules.
De son côté, Carter Shaw s’associe à des individus peu recommandables. Ces derniers lui prêtent main forte dans l’attaque d’un repaire de fabricants de drogues. L’équipe de Shaw n’a pas virée de bord, mais elle a besoin de cette prise pour faire tomber le Lieutenant Jay Fry et son association de policiers véreux.
Ty Curtis, dont la femme lui annonce qu’elle est enceinte, commence à fatiguer des méthodes d’infiltrations utilisées par sa brigade. Sa droiture naturelle l’empêche d’adhérer aux circonvolutions constantes que requiert son métier. Il louche vers les services de ses nouveaux associés, qu’il juge beaucoup plus expéditifs.
Malheureusement, à la suite d’une intervention musclée, Ty commet une bavure. Il confond une télécommande avec un pistolet et il abat un suspect. Ses nouveaux collègues maquillent son acte en légitime défense, ce qui a tendance à mettre le policier consciencieux mal à l’aise.
A la suite de recherches qu’elle effectue, Jaime Allen - la petite blonde de l’équipe - découvre que les deux Lieutenants de police se connaissent de longue date. Carter Shaw a des comptes à régler avec Jay Fry. A cause de ces tensions, le torchon brule entre Ty Curtis et son supérieur hiérarchique. Pour une fois, l’impétueux Dean Bendis fait mentir sa réputation et il sert de tampon entre les deux hommes.
De nouveau, ce nouvel épisode de « Dark Blue » se montre direct et efficace ; il l’est même un peu trop à mon gout. Il n’y a pas de place ici pour la demi-mesure, comme cela était le cas avec l’épisode précédent, plus consensuel et indulgent. « O.I.S. » tombe sur les estomacs fragiles comme une plâtrée de cassoulet indigeste. Dommage ! Je considère toujours qu’un peu de finesse dans ce monde de brutes ne nuirait nullement à la crédibilité du programme.
L’humour et la dérision manquent aussi à l’appel et ces adjonctions aideraient à détendre l’atmosphère. Elles apporteraient à la série une dimension supplémentaire, sans pour autant transformer nos policiers à poigne en danseurs étoiles efféminés. L’épisode ne contient qu’un seul moment relativement amusant. L’un des individus douteux avec qui Carter Shaw s’associe a le béguin pour Jaimie Allen. Il n’arrête pas de lui adresser des œillades, ce qui a tendance à l’agacer considérablement.