« Dark Blue » : « Betsy » (1x09)

Publié le par tejipe

« Dark Blue » est l'une des très rares séries produites par « TNT » dont j'ai pu visionner une saison entière. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir auparavant essayé avec d’autres programmes tels que « Saving Grace », « Leverage » ou « Hawthorne ». Il faut avouer que les shows que la chaîne diffuse sont tellement connotés que j’ai bien vite jeté l’éponge au bout de quelques épisodes. « TNT » possède une empreinte personnelle qui marque toutes ses créations et cette empreinte est indéniablement oppressante.

« Dark Blue » n’échappe pas à cette règle ; c’est même tout le contraire ! Je suis sur le point d’arriver à la fin de cette épreuve, non parce que la série se trouve être mémorable, mais juste par discipline personnelle. Comme je l’ai déjà précisé auparavant, ce programme possède différents niveaux de lecture et d’appréciations et les épisodes les plus intéressants sont justement ceux qui jouent sur cette dichotomie.

Dans ce pénultième épisode de la saison une, Jaimie Allen renoue - sous sa vraie identité - avec une connaissance issue de son passé sombre. Alors que l’agent n’apprécie guère ce genre de comportement, elle manipule son ancienne relation ainsi que Scott Muller, son compagnon qui est également procureur de la République. Ce personnage est davantage présent dans l’épisode, mais juste pour les besoins de l’enquête. Le lieutenant Carter Shaw, le supérieur hiérarchique de Jaimie, lui, ne possède pas d’états d’âme à ce sujet. Manœuvrer des inconnus ou des membres de sa propre équipe de policiers infiltrés ne le dérange guère.

J’espérais que cet avant-dernière salve dans laquelle le seul agent féminin de l’escouade est mis en avant soit plus léger et délicat que les épisodes antérieurs, mais tel n’est pas le cas. « Betsy » est juste plus mièvre que ses prédécesseurs. Il nous démontre, de manière emphatique combien, Jaimie Allen est amoureuse de son « homme ». Dean Bendis discute responsabilités familiales avec Ty Curtis, comme si le bonhomme maitrisait personnellement le sujet. Encore une fois, les personnalités sont ébauchées à la serpe et la caractérisation des personnages - procédé dramatique qui veut que ces derniers se définissent par leurs actions et non par leurs discours - est appuyée plus que nécessaire.

Petite pique en passant, le service dirigé par le Lieutenant Carter Shaw ne met hors d’état de nuire que la lie ostensible de la société. Les escrocs en cols blancs, peut-être beaucoup plus dangereux et nocifs que tous les gangsters qui ont défilés jusqu’à présent, ne sont nullement inquiétés du fait de leurs agissements. Certainement que ce sale boulot est laissé à l’appréciation d’une autre équipe moins physiquement présente !

Publié dans Dark Blue

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