« Dark Blue » : « August » (1x05)

Publié le par tejipe

Pour leur cinquième enquête, le Lieutenant Carter Shaw et son équipe de policiers infiltrés du « LAPD » se lancent sur la piste d’un trio de kidnappeurs débutants afro-américains. Ces derniers, dirigés par un certain Dante, se sont trompés de victime. Ils ont enlevés une mère de famille dont le mari n’a pas les moyens de payer la rançon. Pour donner l’exemple et dissuader les futurs kidnappés de le gruger, Dante compte tuer la pauvre femme.


Après un séjour en prison, qui lui permet de gagner ses galons de « bad guy » et quelques blessures convaincantes, Ty Curtis, le grand « black » réfléchi de la brigade, infiltre le trio de kidnappeurs. Il repère Bobby, le maillon faible de l’équipe, qu’il manipulera par la suite.


Carter Shaw se fait passer pour un homme d’affaires et se fait kidnapper à son tour. Dante, qui se doute de quelque chose, laisse son nouvel associé sur le bas côté de la route. Du coup, le trio se retrouve avec deux individus sur les bras. Carter convainc Dante de relâcher la femme, contre paiement d’une double rançon, celle de la mère de famille et la sienne. Ty persuade Bobby de l’amener à la cachette, sous prétexte de l’aider à sauvegarder ses intérêts. Après l’échange de coup de feu habituel et réglementaire, Dante est arrêté et Carter s’en sort presque sans une égratignure. Bobby, quant à lui, nous a quittés pour un monde meilleur, descendu par son compagnon de méfaits.


Le Lieutenant Carter Shaw, choisit par son supérieur hiérarchique, parce qu’il est un individu qui sait garder son sang-froid, s’échauffe quelque peu sur cette mission. Personne ne joue avec les nerfs de Carter Shaw quand  la vie d’une victime est en jeu. Compris, bande de pédales !


Même si je suis loin d’être un aficionado de ce genre de série, je dois reconnaitre que « Dark Blue » est un « show » carré et efficace ; « August » - plus particulièrement – en incarne la facette la plus éloquente. Malheureusement, les sentiments n’y ont guère leur place et c’est bien dommage. Les intrigues semblent avoir été développées par des scénaristes à l’esprit monolithique et schizoïde. Efficacité rime avec austérité et devant ce véritable désert affectif, le rédacteur ne peut que s’effacer.


L’élément féminin, qui aurait indéniablement apporté une touche d’humanité et de dissonance, est quasiment absent de l’épisode. Jaimie Allen se contente, pour le coup, de faire de la figuration et d’apparaitre en filigrane. De plus, l’ambiance étouffante, les éclairages dramatiques et  l’opacité des décors – certes très travaillés, et que l’on doit à Corey Kaplan, chef décorateur bien connu des fans des « X-Files » - n’arrangent en rien la situation.


Une touche de couleur par ci, un bouquet de fleurs des champs, par là et surtout, un beau sourire en prime, ça ne va pas faire de vous des tapettes, les gars !

Publié dans Dark Blue

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article