« Nurse Jackie »: « Steak Knife » (1x07)

Publié le par tejipe

Bien que disponible depuis une semaine, je n’ai pas trouvé le courage d’écrire une notule concernant ce septième épisode de « Nurse Jackie » avant ce jour. A l’image d’une relation que l’on espérait enrichissante, cette série « Showtime » trahit en définitif mes espoirs. Je patientais dans l’attente qu’un événement substantiel ne se déclenche, mais il n’en est rien. A l’arrivée, la lassitude s’installe et avec elle, le désintérêt qui va de pair.

En ce qui me concerne, l’événement le plus marquant de cet épisode se rapporte au personnage de Gloria Akalitus. Lasses de s’acharner sur le sort de l’administratrice de l’hôpital, que pour d’incompréhensibles raisons, la plupart des intervenants détestent, les créatrices de la série ont décidé qu’il était temps d’atténuer leurs propos. Le téléspectateur que je suis se fatiguait aussi de voir la pauvre femme accablée de tous les maux de la création. En effet, il est humainement impossible qu’un individu soit apprécié par l’ensemble de ses semblables, tandis qu’un autre subisse un opprobre perpétuel.


A l’image d’un « petit ange descendu de la machine », la rédemption de Gloria se matérialise sous la forme d’un nourrisson d’origine asiatique. Elle va promener l’enfant dans tout l’établissement, à la recherche désespérée de sa mère. La petite créature représente pour la femme conspuée un « passeport d’humanité », qui va la réhabiliter aux yeux du personnel hospitalier. Par les sourires que le bambin lui adresse et par sa gestuelle aimante, l’entourage professionnel prend conscience que son attitude hostile envers l’administratrice n’est pas entièrement justifiée. Sorte de don envoyé par Dieu, le nourrisson apparait, lors de son premier plan, sous une croix argentée.

Eddie Walzer, l’amant intra-muros de Jackie Peyton, également fournisseur d’antalgiques, décide de prendre les devants. A l’image du téléspectateur, il désespère que rien de concret ne se déroule. Pour fêter le premier anniversaire de leurs rencontres - et renforcer ainsi des relations qu’il trouve frustrantes - il offre à l’infirmière un bracelet. Dans un premier temps, cette dernière le refuse. Eddie n’est pas au courant de la double-vie de Jackie et ce présent équivaut pour lui à un engagement. Lorsqu’elle aperçoit le bijou au poignet de l’horripilant Docteur Fitch Cooper - qui depuis peu, s’est rapproché dangereusement du pharmacien - elle retourne voir Eddie pour le lui réclamer. Cette séquence renseigne sur les orientations sexuelles de l’urgentiste, qui suit les traces de sa mère lesbienne. Cette dernière était apparue, aux côtés de sa compagne, dans l’épisode précédent, « Tiny Bubbles ».


La meilleure amie de Jackie, le Docteur Elenor O'Hara, traverse une mauvaise période. Alors que les deux femmes se font insulter par un aliéné qui hurle des obscénités depuis sa fenêtre, Jackie s’aperçoit qu’Elenor porte des escarpins de provenances différentes. Pour lui remonter le moral, Jackie l’invite à passer la nuit à son domicile.

L’infirmière débutante, Zoey Barkow - qui n’en finit pas de débuter - demande à Jackie s’il lui est possible de retirer le couteau à viande planté dans la poitrine d’un patient ! Ce dernier a été surpris par le mari de sa maîtresse, qui lui fait payer très cher son indélicatesse.


Pour la troisième fois, c’est l’acteur Steve Buscemi qui se colle à la réalisation de cet épisode.

Malheureusement, une intrigue inconsistance ne peut donner qu’une critique inconsistante. On ne peut pas faire quelque chose avec rien. Cette constatation désabusée sonne comme un « adieu », ou tout au moins, comme un « au revoir » !

Publié dans Nurse Jackie

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