« Nurse Jackie » : « P.O. Box » (2x09)

Publié le par tejipe

Alors que Fiona - l'adorable cadette du couple Peyton – fait le bonheur de ses parents , Grace - en revanche - affronte de préoccupants problèmes psychologiques. Sans raison apparente, l'ainée s'enferme dans les toilettes pour se livrer à des actes mystérieux. En toute fin d'épisode, Jackie et Kevin – son époux – découvrent que l'enfant souffre de « trichotillomanie » ; elle s'arrache – par poignées entières – des touffes de cheveux !

C'est avec une délivrance non feinte – et après avoir longuement parlementée avec un époux récalcitrant, qui refuse toute aide financière extérieure – que Jackie accepte l'offre du docteur Eleanor O'Hara. Sa meilleure amie lui tend un chèque, dont la somme rondelette doit servir à payer les études de ses deux filles. La cagnotte arrive à point nommée, car Jackie reçoit - en « poste restante » – un relevé de compte débiteur, en provenance de sa banque. Le budget que l'infirmière - souffrant de lombalgie - consacre aux achats réitérés d'antalgiques divers grèvent littéralement le budget familial !

Mais la « Loi de Murphy » - à laquelle Jackie est confrontée, depuis de nombreux épisodes – semble se résorber. Face aux disfonctionnements constants que connait le « Pill O-Matix  », Gloria Akalitus - l'administratrice du « All Saints' Hospital » - pense sérieusement à réintégrer Eddie Walzer – pharmacien, dealer et amant de Jackie Peyton – dans ses anciennes fonctions. A l'heure de la pause déjeuner, le docteur Fitch Cooper s'entretient avec son « best friend forever », sur cette éventuelle possibilité !

Les patients affluent au cours de ce présent épisode à tel point que Jackie – livrée à elle-même – est secondée dans ses fonctions par... Gloria Akalitus. Et pour cause, l'ensemble de l'équipe soignante – dont Zoey Barkow, Thor Lundgren ou Sam « l'indien » - est obligé de faire la queue devant le distributeur de médicaments récalcitrant.

Parmi les malades admis aux services des urgences, se trouve un homme - victime de violences conjugales - et souffrant d'une grave blessure au crane. Alors que Jackie pense que la femme qui l'accompagne – et qui est responsable de cet acte – est l'épouse de l'agressé, sa « régulière » apparaît à la fin de l'épisode. Les concurrentes – la conjointe de l'homme et sa maîtresse – se retrouvent coincées dans la même salle d'attente ! Inutile de préciser que l'ambiance qui y règne est fort tendue !

A la suite d'une algarade - qui oppose Jackie au Docteur Cooper – Zoey s'interpose entre les deux protagonistes et se fait apostropher par le chirurgien qui – stressé – lui touche également le sein. Sur ces entrefaites, l'incontournable Lenny défend l'honneur de sa consœur, dont il est épris. Les deux hommes échangent alors des coups de poing anodins. Le pugilat n'aura pas été totalement vain, car – après maintes tergiversations – Zoey décide enfin de donner sa chance à l'ambulancier, à l'apparence désinvolte !

Parmi la cohorte de « Medical drama » – à l'existence plus ou moins éphémère - « Nurse Jackie » - programme de format court et à l'ambiance atypique - tire merveilleusement son épingle du jeu ! Loin des stéréotypes ronflants qui égrènent les programmes des chaines concurrentes, cette production « Showtime » offre au téléspectateur une large palette colorimétrique qui personnifie la psychologie dissemblable, mais complémentaire des protagonistes. Celle dont se pare Jackie – à savoir le bleue de sa tenue d'infirmière – incarne (selon certaines sources doctes) « l'infini, le divin, le spirituel », et par extension, « la paix, le calme, la volupté ». En ce qui concerne son personnage, cette symbolique n'est pas toujours avérée ! Mais il ne m'étonnerait pas que Jackie Peyton soit l'exception qui confirme la règle !

Publié dans Nurse Jackie

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