« The Big Bang Theory » : « The Terminator Decoupling ». (2x17)

Le spectateur qui suit les aventures des quatre extravagants compères et de leur blonde voisine depuis maintenant 2 saisons (et 34 épisodes) espérait une récompense pour gage de sa fidélité à cette sitcom truculente.

Il vient d’être entendu avec ce fameux épisode 17 intitulé « The Terminator Decoupling ». L’actrice Summer Glau - alias le cyborg Cameron dans la série « the Sarah Connor Chronicles » - nous gratifie d’une prestation en demi-teinte.

Il faut reconnaitre que le programme avait sacrement besoin d’un petit remontant - voire d’un excitant - pour relancer une machinerie qui avait tendance, depuis quelques épisodes, à s’essouffler. Les gags tombaient à plat et les situations - du fait de l’ambiance confinée dans laquelle évoluent les protagonistes - sentaient méchamment le réchauffée.

C’est donc dans un train - moyen de locomotion qu’affectionne tant Sheldon Cooper depuis sa plus tendre enfance - que la rencontre de nos quatre types s’est effectuée.

Le spectateur salivait d’avance en imaginant ce que pouvait donner la confrontation de nos « n3rds » avec une de leur égérie rencontrée « In Real Life ». A l’arrivée son attente est déçu. Summer Glau est égale à elle même. Elle est distante et inexpressive et ce ne sont pas les approches laborieuses de l’insupportable Wolowitz qui vont éclairer « son minois de petit poisson rouge » (sic).

Il ne fallait pas être devin pour entrevoir que le timide Rajesh n’aurait le courage de converser avec Summer que fortement imbibé. La seule surprise est que le breuvage qu’il ingurgite sciemment - tel un Dr Jekyll désirant modifier sa personnalité - ne contient pas d’alcool. Un effet placebo, donc ? Pas vraiment une surprise, non plus !

Peu porté - euphémisme pour ne pas dire nullement - sur les échanges intersexuelles, Sheldon se désintéresse totalement de l’affaire. Monsieur est occupé à récupérer auprès dune Penny, toujours aussi peu réceptive, une carte flash. Elle doit l’introduire dans le lecteur USB du PC du docteur Cooper afin de lui expédier, par mail, un fichier texte. Et pas facile d’expliquer tout cela par téléphone à cette tête de linotte ! Car Indécrottable, Sheldon, lui, bave d’impatience à l’idée de rencontrer George Smoot, célèbre astrophysicien et cosmologiste américain. Assister à une conférence de ce prix Nobel de physique est le but du voyage en train à San Francisco. Sheldon désire lui faire lire un article de son cru. De Summer Glau et de son interprétation télévisuelle, il n’en a cure !

Quant à notre quatrième larron, Leonard, il intervient dans la conversation, mais un peu tard. Il a cet avantage avec Sheldon de n’avoir rien perdu de l’échange verbal.

Après l’apparition-éclair de Charlie Sheen, héros d’une autre sitcom de Chuck Lorre « Mon oncle Charlie » (dans l’épisode 4 de la saison 2), c’était donc au tour de Summer Glau, vedette d’un show de la Fox de nous offrir une « guest appearence » peu gratifiante. Un coup de feu dans l’eau, en quelque sorte.

On se demande bien qui les scénaristes convieront à la fête pour une prochaine apparition. Je verrais toujours bien Leonard Nimoy. L’acteur emblématique de « l’univers nerd » est bien plus à même d’éveiller intérêt du Dr Cooper ! Et vous ?

Une question me vient a l’esprit ! Vu le succès que rencontre « The Big Bang Theory » outre-Atlantique, on est étonné du peu de personnalités qui se pressent à la porte de la sitcom (et de celle de l’appartement que partage notre duo). Hormis le professeur George Smoot qui a contacté les créateurs du show pour y faire une apparition, n'y-t-il donc personne d’autres désireux de se frotter à la verve de nos quatre génies ?