« 18 to Life » : « A Modest Proposal » (Pilote)

Publié le par tejipe

Jessie Hill et Tom Bellow s'aiment tendrement depuis la maternelle. Le fait que les deux adolescents soient voisins depuis douze ans a grandement facilité l'évolution de leur relations amoureuses. Quand Tom propose à Jessica de l'épouser, la jeune fille pense d'abord à une plaisanterie. Mais quand le garçon - un genou à terre - passe à l'annulaire de sa dulcinée, une alliance de fortune, trouvée dans l'herbe, Jessica accepte sa proposition.

Mais pour les nouveaux fiancés, le plus ardu est de vaincre les réticences de leurs parents respectifs. Fraichement sortis du collège et nouvellement majeurs (d'où le titre de la série), les Hill et les Bellow ne voient, dans l'acte de leur progéniture, qu'une lubie passagère. D'autant plus qu'une pomme de la discorde vient se rajouter au prétendu passif du futur couple ; Tom est juif et Jessica est une « Gentille » ! Mais qu'importe ! La différence d'appartenance religieuse est une raisons supplémentaires, aux yeux des jeunes tourtereaux, pour braver les interdits du monde adulte.

Quand Tom annonce fièrement à Carter Boyd sa résolution d'épouser Jessie, son meilleur ami se montre encore plus dubitatif ! L'irresponsable a-t-il conscience qu'une fois marié à Jessie, le corps d'une pléthore d'autres jeunes filles lui restera à tout jamais interdit ?

Entièrement filmé à Montréal (Québec), « 18 to Life» est un sympathique programme romantico-adolescent, diffusé sur les antennes de « CBC Television ». Cette chaîne canadienne est déjà responsable de séries telles que « Being Erica » ou du plus récent « Republic of Doyle », que je dois encore découvrir.

Puisque – hormis l'amour qu'ils se portent - tout sépare les deux adolescents, Derek Schreyer et Karen Troubetzkoy – le couple de scénaristes, également mari et femme - vont jouer à fond la carte des innombrables épreuves à surmonter. Les problèmes viendront davantage de la famille de Tom Bellow – engoncée dans ses considérations religieuses et politiques - que de celle de Jessie Hill, sympathique duo de «baba-cool ». La mère - à la voix enrouée - est végétarienne et le père - à la rondeur bonhomme – est un fumeur de « shit ». Davantage tourné vers l'amour de leur prochain que vers celui des possessions terrestres, le couple héberge également un réfugié politique irakien, qui a fuit les horreurs de son pays en guerre.

Même si la trame scénaristique de « 18 to Life » n'est pas révolutionnaire, les rebondissements sont nombreux et les acteurs – notamment adolescents – délivrent une interprétation convaincante. Et le téléspectateur se demande qui - des personnages qu'ils interprètent ou de leurs parents - sont les véritables adultes ?

Ayant dépassé le stade de la quarantaine, le petit jeu qui consiste à regarder cette « bluette » se révèle rapidement exténuant. Mais si j'ai pu résister à la succession de quatre épisodes en continue – le programme ne dure que vingt minutes - les plus jeunes lecteurs de ce « blog » mèneront certainement à bien le challenge qui consiste à visionner l'ensemble des six épisodes, pour l'instant disponibles !

Publié dans Séries U.S.

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