« Republic of Doyle » : « Fathers and Sons » (Pilote) et « The Return of the Grievous Angel » (1x02)

Publié le par tejipe

Inspecteur à la Brigade des stupéfiants, désormais à la retraite, Malachy Doyle lance - en compagnie de Jack, son bouillonnant fils - sa propre agence de détective privé. Le duo intervient quand les forces de l'ordre déclarent forfait. Grâce aux anciennes relations que Malachy a gardé dans la police, les Doyle mènent des enquêtes efficaces et musclées. Trop âgé pour poursuivre les malfaiteurs, le père constitue la tête du tandem et Jack, les jambes et les biceps. Volontiers bagarreur, ce brun au yeux bleus est également gaffeur et dragueur.

En plus de surveiller étroitement Tinny – sa facétieuse nièce adolescente - Jack est tiraillé entre Nikki - son épouse hystérique, avec qui il est en instance de divorce – et Leslie Bennett, une charmante officier de police, dont il fait la connaissance dans le pilote. A ce trio de fortes personnalités féminines, vient se rajouter Rose Miller, la compagne rouquine de son père.

Si la famille est un élément essentiel de l'univers des Doyle, Jack a également un sens indéfectible de l'amitié. Dans « Fathers and Sons », il vient au secours de Benny Natchie, un ami accusé d'agression aggravée. Emprisonné à tort, ce dernier refuse de dénoncer les coupables, de peur que ces derniers – de dangereux trafiquants de drogue - ne se vengent sur son fils et sa femme.

Débuté à la même époque que « 18 to Life », « Republic of Doyle » est une autre production diffusée sur les antennes de la chaîne canadienne « CBC ». Beaucoup moins réussie que la série romantico-adolescente, elle s'adresse davantage a un public masculin, pour ne pas dire viril. Si six épisodes sont déjà disponibles, j'ai difficilement atteint la fin de « The Return of the Grievous Angel », le second rendez-vous.

Cette série est une véritable ode au manque de talent flagrant d'Allan Hawco - son interprète principal - qui la porte pourtant à bout de bras. Hormis d'interpréter le rôle de Jack Doyle, l'acteur est également producteur et scénariste. Terre-Neuve-et-Labrador, sa région de naissance, sert de cadre aux péripéties des Doyle, et plus particulièrement St. John's, sa capitale.

« Republic of Doyle » se révèle être une série indigeste et ennuyeuse, servi par un casting médiocre, à commencer par sa « tête d'affiche ». Programme à visée microcosmique, il séduira certainement l'audience irlandaise à laquelle il semble destiné – et qui doit constituer une part importante de la population autochtone. Sinon, j'entrevois mal qui peut montrer un quelconque intérêt pour la vision de ce navet télévisuel fade et mal fagoté. Énième série policière insignifiante - dont le téléspectateur cherche désespérément l'utilité - « Republic of Doyle » va rapidement se perdre dans les méandres du petit écran !

Publié dans Séries U.S.

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