« The Gemma Factor » : « 1x02 »

Publié le par tejipe

Indécrottable optimiste qui croit à sa bonne étoile, Gemma Collinge est persuadée d'atteindre la célébrité, avant ses vingt et un ans. Elle ignore les avertissements de Nell – son amie serveuse au « Ted's Tearooms » - qui lui soutient que Kenny Grantham est un escroc notoire. Sourde à l'appel de la raison, la péronnelle reprend contact avec l'impresario patibulaire. Cette fois-ci, Gemma est accompagnée de Jeff Bowyer – son ami efféminé, qui s'improvise agent ; elle est armée – de plus - d'un plan de carrière, qu'elle a réalisé sous forme d'échéancier graphique.

Un conflit oppose Kenny Grantham à un duo de nains catcheurs, qui menace son existence, si leur cachet n'est pas rapidement régler. Lorsque le manager aperçoit Gemma et Jeff se précipiter dans son officine - des illusions de grandeurs plein la tête - la fripouille sait qu'il tient deux pigeons faciles à plumer. Aidée de sa secrétaire, ce dernier organise une fausse séance de bouts d'essais durant laquelle Gemma - à qui Jeff donne la réplique - doit montrer toute l'étendue de ses talents d'actrice. Évidemment, la prestation filmique possède un prix, dont le montant s'élève à la somme que Kenny doit verser à ses agresseurs. Loin d'atterrir entre les mains d'un producteur américain – comme l'impresario lui a stipulée - la cassette tombe droit... dans la poubelle de son bureau !

Loin des lumières de la grande ville et de ses illusions factices, Nell – la citoyenne alter-mondialiste – fait la connaissance d'un guitariste nigérian. Le musicien offre ses notes de musique devant le « Ted's Tearooms », ce qui agace le patron des lieux, qui avertit la police municipale. Pitoyable duo - dont le plus jeune agent en uniforme se déplace en skate-board, chaussé d'une paire de sandales - les forces de l'ordre sont incapables de faire appliquer la loi sur la mendicité. Frustrée sexuellement, Betty - la mère hystérique de Jeff, qui tient le magasin de vêtements « glamour » du village – essaie d'attirer les agents à l'intérieur de son échoppe, afin de stimuler leur libido et d'assouvir ses fantasmes.

Quant à Nana - la grand-mère de Gemma – accompagnée de son labrador, elle combat les forces du désordre, incarnés par une bande de jeunes désœuvrés qui taguent, sur les murs des bâtisses abandonnées, des inscriptions aussi absconses qu'inélégantes.

En dépit de la calomnieuse notule, rédigée à l'occasion de la diffusion du pilote de « The Gemma Factor », un obscur comportement masochiste me conduit à réitérer la traumatisante expérience, en visionnant le deuxième épisode de cette série « Merde in Britain ».

Diffusé sur les antennes de la « BBC Three », « The Gemma Factor » appartient incontestablement à la catégorie des « junks programs ». Comme je l'ai déjà spécifié, le jeux des acteurs est inexistant et leur prestation scénique est catastrophique, le scénario est réduit à sa portion congrue et le contenu de la série frôle le dilettantisme absolu. L'ensemble des protagonistes qui s'agitent – devant et derrière la caméra – semblent fourbir ici leurs premières armes télévisuelles. Cette gabegie étant, bien évidemment, payée par la redevance que verse le téléspectateur britannique, ce dernier – à l'image de son homologue français – doit se répandre en invectives diverses.

De nouveau, seule la présence de la charmante Hannah Kew - l'actrice qui interprète le personnage de Nell – sauve ce piètre programme d'un terrible naufrage télévisuel !

Publié dans Séries U.K.

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