« Sons of Tucson » : « The Break-In » (1x02)

Ron Snuffkin est réveillé par la voix d'un présentateur, qui annonce la journée la plus chaude de l'année. Dans la cabane à outils où il loge, la climatisation a fondu et le radio-réveil explose. Considéré comme un domestique, les frères Gunderson lui refusent l'entrée de leur pavillon, dans lequel est dispensée confort, fraicheur et chaînes câblées.

Une vente de garage est organisée dans le quartier résidentiel. Ron rencontre Angela - une ex-copine hystérique, dont il a dragué la mère – mais surtout, son époux Glen – un vieil ami, avec qui il a fait les quatre-cents coûts. Le loup échafaude alors un plan machiavélique, afin de pénétrer dans la maison des trois petits cochons. Aidé de Glen, il veut simuler un cambriolage, afin d'effrayer les enfants, qui le supplieront de les rejoindre, sous leur toit.

Bien évidemment, les évènements ne se déroulent pas comme Ron les a prévus, mais l'expérience avortée permet de rapprocher les deux parties, apparemment antagonistes. De plus, le téléspectateur découvre que Gary – l'ainé – est obnubilé par les vampires, que Brandon – le cadet et tête pensante du trio - est sujet au stress et que Robby – le benjamin – est un casse-cou, qui espère que le cambrioleur revienne, afin de pouvoir en découdre.

Le générique de « Sons of Tucson » résume à merveille la problématique narrative de cette série diffusée sur la « FOX ». Ron Snuffkin est un tire-au-flan invétéré, sans le sou. Les Gunderson recherchent un père de substitution, afin d'éviter l'éparpillement de leur fratrie. Les deux parties se rencontrent pour constituer une symbiose improbable, mais pas impossible.

Une fois ce paradigme exposé, Greg Bratman et Tommy Dewey - les deux créateurs de la série – déroulent un scénario « bubblegum », à la saveur sucrée et prévisible et dont le goût s'évapore rapidement. « Sons of Tucson » est un programme jetable, destiné aux individus de moins de dix ans, que cela équivaut à leur âge physique ou bien... mental !