« Royal Pains » : « In Vino Veritas » (2x06)

Publié le par tejipe

Après leur pérégrinations ostentatoirement mouvementées sur l'île communiste de Cuba (voir les deux précédents épisodes de « Royal Pains »), les frères Lawson – Hank, le « concierge doctor » et Evan, directeur financier et comptable auto-proclamé de « HankMed » - sont de retour dans la communauté richissime des Hamptons.

Si le cadet se soucie des états de santé de Divya Katdare – l'assistante médicale d'origine indienne de son frère – qu'il soupçonne - à tort d'être enceinte de Raj, le prétendant choisi par ses parents ; l'ainé – véritable MacGyver de l'intervention chirurgicale – sauve – une fois de plus - la vie de Tucker Bryant. Le bon Samaritain se penche également sur les problèmes médicaux de deux relations de l'adolescent fortuné. Oliver - un ami d'enfance, qui travaille au sein d'une exploitation vinicole de la région – est confronté à des problèmes d'addiction à la boisson ; Kim - une charmante œnologue – est atteinte de nombreuses céphalés, liées au stress de son exigeant sacerdoce.

Après la trame narrative « extatique » développée au sein de « Medusa » et de « Mano a Mano », celle de la bien-nommée « In Vino Veritas » fait – de toute évidence - figure de parent pauvre. Mais sa linéarité et sa simplicité volontaires permettent surtout à Jessica Ball - la scénariste du présent rendez-vous - de focaliser son écriture sur les relations qui unissent le trio masculin des Lawson – composé des deux frères susmentionnés - et d'Eddie R. Lawson, leur père.

Un cliché photographique, sur lequel le géniteur - prétendument indigne - apparaît en compagnie de ses fils adolescents, réactive dans la mémoire de ces derniers, les souvenirs doux-amers d'une enfance, parfois baignée dans le bonheur. Si Evan se montre magnanime à l'encontre des erreurs passées de son père, Hank – qui, d'habitude, est un individu consensuel – représente, dans ce cas de figure, l'intransigeance incarnée !

Confrontés à la nécessité de sauver en commun l'existence en péril de Tucker et d'Oliver - tombés malencontreusement dans une cuve de fermentation - l'antagonisme irréductible des deux personnages fait place au besoin d'œuvrer de concert. Si Hank n'enterre pas définitivement la hache de guerre avec Eddie, il met au moins un frein à son comportement intransigeant.

Evan – personnage en apparence crâne et égoïste - s'inquiète des problèmes que peut rencontrer Divya Katdare ; l'amitié féminine qui unit cette dernière à Jill Casey – l'administratrice du « Hampton Heritage Hospital » - va crescendo ; comme précisé, Hank se rapproche du paternel honnis. Les protagonistes qui évoluent au sein du microcosme « Royal Pains » expérimentent une véritable entente sacrée ! C'est merveilleux...

Décidément, « With great power comes great responsibility » - la phrase susurrée par l'oncle de Peter Parker, dans le « comic books » « Spider-Man », avant qu'il ne décède - est abondamment employée ces derniers temps ! Après son utilisation par Myka Bering – un des personnages de la série « Syfy », « Warehouse 13 », à la fin du tout dernier épisode - c'est au tour d'Hank Lawson de la resservir à son frère. Si la première ignorait totalement son existence, le second – en revanche – l'attribue faussement à Superman ! C'est ce que l'on nomme certainement une manifestation de la « Zeitgeist », un terme allemand utilisé dans la philosophie de l'histoire et qui signifie « l'esprit du temps » ! Je ne vois pas d'autre explication...

Publié dans Royal Pains

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