« Cougar Town »: « Into the Great Wide Open » (1x02)
Le téléspectateur qui cherche en vain un quelconque contenu consistant au sein de ce programme « ABC » en est quitte pour une grande désillusion… ainsi qu’un mal de crâne carabiné ! Entre la noirceur inutile de « Dirt » et l’imbécilité affiché de « Cougar Town », Courteney Cox aurait pu choisir d’apparaitre dans un programme situé entre ces deux extrêmes. En avait-elle au moins l’opportunité ? L’ensemble des protagonistes qui apparaissent dans cette série se comportent comme d’insupportables « adulescents », ces esprits d’adolescents prisonniers de corps d’adultes.
Le personnage de Jules Cobb (alias Courteney Cox) agit comme une cinglée hystérique. Dans « Into the Great Wide Open », elle passe le plus clair de son temps à gesticuler et à vociférer. La proximité de sa collègue de travail, Laurie (Busy Philipps), n’aide en rien à calmer ses ardeurs. Par capillarité, Jules déteint sur sa voisine et meilleure amie - Elle - qui a le plus grand mal à résister à la tentation. Il en est de même pour Travis, son fils adolescent. Si dans le pilote, il apparaissait - en dépit de son âge - comme le personnage le plus mature, ici, il a décidé de changer de crèmerie. Travis accompagne son père - Bobby Cobb, l’ex-mari de Jules - dans ses déplacements loufoques en voiture de golf.
« Cougar Town » est une sorte de « Wayne's World » au féminin, dans lequel le rock et la culture alternative sont remplacés par des habitudes « petit-bourgeois » complètement futiles. Même cette « Vieille Christine » Campbell - au sein de sa « sitcom » éponyme - fait preuve de plus de retenue et d’intelligence.
Durant la soirée du mercredi sur « ABC », « Cougar Town » est proposé en enfilade avec « Hank », « The Middle », « Modern Family » et « Eastwick ». Avec la pathétique « Hank » (voir critique du pilote), la nouvelle série créée par Bill Lawrence (« Scrubs ») est le deuxième programme auprès duquel je résilie mon abonnement.