« Dollhouse » : « The True Believer » (épisode 5)

Publié le par tejipe

Pour cette nouvelle mission, l’active Echo endosse la personnalité d’Esther Louise Carpenter. Elle est conduite en Arizona où elle doit intégrer une secte millénariste du style Waco et libérer les disciples de son gourou, Jonas Sparrow. Un certain sénateur Boxbaum - en passe d’être élu - mandate la « Dollhouse » après qu’un membre des « Enfants du Temple » a adressé un message à l’aide au monde extérieur.

La mystérieuse organisation doit travailler de concert avec l’ « ATF » (« The Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives ») qui supervise cette opération à haut risque. Echo sera littéralement les yeux de l’agence étatique. A cet effet, le Dr Saunders désactive momentanément sa vision et elle lui greffe, à la place, des mini-caméras reliées à des ordinateurs.

Dans cette épisode, la pauvre active endosse le rôle de la tête à claques. C’est « distribution-de-beignes-à-gogo ». Après s’être fait frapper à plusieurs reprises par le leader de la secte qui doute, à  juste titre, de son engagement et de sa loyauté, c’est au tour de M. Dominic - membre de la « Dollhouse » - de lui en mettre plein la figure, avant d’occire Sparrow. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’aime pas Echo. Elle est imprévisible et ce comportement lui rappelle celui de l’actif Alpha, de sinistre mémoire !

Il n’y a pas grand chose à dire sur cet épisode 5 hormis que l’on ne comprend pas trop où le scénariste a voulu en venir. C’est pourtant Tim Minear, ami et collaborateur de longue date de Joss Whedon sur « Angel » et « Firefly », qui a affuté ses crayons pour s’atteler à la tache.

« True believer » - c’est son titre - est un épisode assez creux. Le spectateur apprend que le beau Victor a le béguin pour l’étrange Sierra et que sous la douche - que tous les actifs prennent en commun (?) - son sentiment se manifeste par une... érection. La belle affaire ! On se croirait presque dans une comédie américaine bien débile du genre « American Pie ».

L’acteur qui interprète Topher Brink (c’est lui qui donne l’information au Dr Saunders) n’est toujours pas crédible dans ce rôle, pas plus que le personnage lui-même n’est convaincant. Si vous lisez régulièrement ce blog, vous aurez l’impression que j’en veux personnellement à l’acteur, Fran Kranz. Que nenni ! Jai visionné quelques épisodes de « Welcome to the Captain », une sitcom à la très brève vie dans lequel il tient le rôle principal, celui d’un jeune écrivain. Dans un registre comique, ce blond insipide ne se débrouille pas mal. Dans « Dollhouse », en revanche, je ne peux me départir de la sensation qu’il est déplacé.

L’occasion était rêvée pour que les créateurs nous en apprennent un tout petit peu plus sur la mystérieuse Caroline/Echo. On en sera quitte pour glaner une information de la plus grande importance : LECTEURS : ATTENTION SPOILER ! NE LISEZ PAS LA SUITE ! La jeune personne qu’était Echo jure comme un charretier quand elle s’adresse à deux amies, Ditra et Meg ! On n’attendait pas à ce que l’on nous révèle déjà l’identité d’Alpha, mais là quand même, c’est un peu vache !

L’épisode joue à fond la carte des références bibliques, à commencer par le patronyme emprunté par Echo : Esther (personnage biblique) Carpenter (« charpentier » en anglais, l’emploi qu’occupait le père de Jésus). L’auteur met lourdement le doigt sur le fait qu’à la fois les « Enfants du Temple » et la « Dollhouse » sont des sectes et que ses dirigeants feu Jonas Sparrow et Adelle DeWitt ne souhaitent pas que le serpent de la tentation et de la discorde pénètre dans leur lieu paradisiaque, en un mot l’éden biblique. En résumé, on va couper la « zézette » de Victor (au figuré, j’espère).

Autre événement incongru, et de taille ! La voisine collante de Paul Ballard se rend au bureau de l’agent du FBI sur sa propre demande, prétendument pour lui apporter ses médicaments. Comme dans l’épisode précédent, elle en a profité pour lui mitonner un gratin qu’elle lui offre encore fumant et en direct. On ne connait pas les ingrédients, mais cela a l’air sacrement bon ! Ce gimmick sera-t-il (re)servi - c’est le cas de le dire - à chaque fois ? Rendez-vous au prochain épisode de « Dollhouse » pour le savoir !...

Publié dans Dollhouse

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