« Dollhouse » : « Echoes » (Episode 7)

Publié le par tejipe

Echo enquête de son propre chef sur un étrange suicide qui s’est déroulé sur un campus. Un virus est à l’origine de cette mort et du comportement désordonné de plusieurs autres étudiants. Mis en contact avec l’agent viral, les victimes revivent des moments plus ou moins traumatisants du passé. Les Actifs, dont l’Agence efface à répétition la mémoire, seront bien sûr affectés. Le début de la fin pour la « Dollhouse » ?

Alors qu’elle est en plein rendez-vous galant avec son prétendant entrevu durant « Ghost », le 1er épisode, Echo tombe par hasard sur un reportage consacré au sujet. Quant apparait à l’écran des images d’un bâtiment énigmatique, le « Rossum Building », des souvenirs lui reviennent en mémoire.

Séance tenante, elle se rend sur les lieux du drame, habillée en tenue érotique de lolita japonaise et en chevauchant une énorme cylindrée rouge quelle compare à « un dragon rouge ». Bonjour les symboles phalliques et sexuels de supermarché.

L’agence a déjà dépêché sur place de nombreux représentants ainsi que des Actifs. Victor, qui endosse le costume d’un agent de la NSA, est à la tête des opérations.

L’épisode nous permet d’entrevoir, à travers de nombreux flashbacks rapides, certains pans du passé d’Echo liés à son existence universitaire. Elle luttait avec son amour de l’époque contre les expérimentations animales pratiquées par la « Rossum Company ». Elle est accompagnée dans sa présente enquête par un étudiant noir (on se disait bien qu’il manquait un protagoniste de couleur à la série), que l’on voit même rapidement torse nu. Aucun élément ne manque pour affoler les donzelles !

A la manière de solos pratiqués par des musiciens dans une formation de jazz, les personnes en contact avec le virus, dont Topher Brink et une Adele DeWitt méconnaissable et désinhibée, se livrent, chacun à leurs tours à des confidences, que tous regretteront par la suite. Ce traitement permet, hélas, au spectateur de se rendre compte du piètre talent de certains acteurs. Fran Kranz, alias Topher Brink, a l’insigne honneur de monter sur la plus haute marche du podium !

A la fin de l’épisode, Adele DeWitt, redevenue un garce froide et calculatrice, fait passer un entretien d’embauche au fameux étudiant. Elle lui offre le même marché de dupe qu’elle a déjà proposé à Caroline, à savoir un contrat de 5 ans au sein de la « Dollhouse ». C’est-à-dire le temps que la série est supposée durer, selon les attentes de son « showrunner », Joss Whedon !

Hélas, l’effet du virus ne se fait pas sentir de la même façon des deux côtés de l’écran. Si côté « protagonistes » de la série, l’atmosphère est aux souvenirs et aux confidences. Côté « spectateurs », en revanche, les répercussions sont plutôt d’ordre… soporifique. La chanson qui clôt l’épisode, d’une mièvrerie achevée, finit d’endormir !

Dans « Dollhouse », les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas. Je reste complètement dubitatif quant à la qualité de cet épisode. Le résultat, non content d’être abracadabrantesque, est complètement « mou du genou ».

Le scenario de « Echoes » est signé par le duo de créatrices responsables de la série « Women’s Murder Club ». Il n’était pas nécessaire de se mettre à deux pour pondre ce résultat chaotique. L’épisode se voulait virtuose et original dans son traitement scénaristique, il est complètement à côté de la plaque. Les attentes qu’avaient fait naitre « Man in the Street », le précédent épisode signé Joss Whedon, sont complètement annihilés par « Echoes ».

Va falloir revoir votre copie, les filles ! 

Publié dans Dollhouse

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