« The Life & Times of Tim » : « The Comeback Sermon/Atlantic City » (2x02)

Publié le par tejipe

« The Comeback Sermon » : Entre Tim et Amy - sa petite-amie de longue date – la rupture semble définitivement consommée. Cette dernière l'expulse de l'appartement que le couple partageait et - de la fenêtre - la mégère lui expédie un sac poubelle contenant ses affaires personnels. Désormais sans foyer, Tim squatte chez ses amis et ses connaissances.

La première nuit, Stu – son meilleur ami et collègue de travail – l'invite à partager son lit. Mais ce dernier est sujet à de nombreuses terreurs nocturnes et - affligé de crises de somnambulismes - il dévaste le supermarché asiatique de son quartier.

La seconde nuit, Tim croit trouver un repos bienfaiteur en dormant sur le sofa du salon de sa prostituée de prédilection. Bien mal lui en prend ! La jeune femme de couleur passe son temps à apostropher des clients potentiels, qui défilent en bas de sa rue.

Dans son errance nocturne, Tim rencontre – au cours de la troisième nuit - le prêtre de sa paroisse. L'homme d'église lui propose de partager son loft branché, avec aquarium à requins, lit japonais qui émerge du sol et statue le représentant sous les traits d'un Centaure, armé d'un trident ! L'appartement respire la grande classe, mais le décorum met Tim dans l'embarras !

De guerre las, le SDF malgré lui passe la nuit suivante sous son bureau - dans l'open space de « Omnicorp », l'entreprise new-yorkais qui l'emploi. Matinal, son employeur afro-américain - peu enclin à l'indulgence – lui suggère de s'offrir, tout simplement, une chambre d'hôtel. A cours d'argent, Tim atterrit au « YMCA » local.

Première partie d'épisode, « The Comeback Sermon » consiste en une suite perpétuelle de situations plus délirantes les unes que les autres. Comme je lai déjà spécifié dans les notules précédentes, l'intrigue est ponctué par une incessante logorrhée quasi-pathologique qui culmine, presque, à la céphalée.

« Atlantic City » : Dans le but de le débarrasser de ses idées noires, Rodney – l'assistant du patron de « Omnicorp » - invite Tim et Stu à une virée en autobus à Atlantic City. Cette ville du New-Jersey est célèbre pour ses nombreux casinos et ses clubs de « stripteases ». Le programme que Rodney a concocté semble réjouissant, mais comme c'est souvent le cas avec lui (voire notamment la critique du pilote), les agapes tournent rapidement au cauchemar.

Dans une boîte d'effeuilleuses, Tim rencontre une jeune femme qui ressemble à Amy – en plus aguicheuse. En échange d'une poignée de billets verts, la jeune femme se propose de jouer le rôle de son ex-compagne. De retour au casino, Tim - accompagné de ses amis et de la prostituée - reçoit un appel téléphonique d'Amy. Cette dernière – dépitée et esseulée – s'excuse de son comportement hystérique et souhaite enterrer la hache de guerre.

Comme il est formellement interdit d'utiliser son portable en même temps que l'on joue, Tim est ceinturé par le vigile de l'établissement. Bientôt rejoint par le patron, ce dernier lui reproche, en plus, de compter les cartes !

A l'aide de quatre bouts de ficelles et d'un budget hyperminimaliste, Steve Dildarian - le créateur de cette série « HBO », qui prête également sa voix au protagoniste - arrive à concocter des histoires qui tiennent la route, même si elle sont totalement déjantées ! A l'image de « The Sarah Silverman Program» - série, également loufoque, de « Comedy Central  » - la folie ambiante qui y règne représente une marque de fabrique totalement assumée !

Publié dans Séries U.S.

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