« FlashForward » : « 137 Sekunden » (1x03)

Publié le par tejipe

Après la critique peu dithyrambique dont j’ai gratifié le précédent épisode de « FlashForward », « 137 Sekunden » me réconcilie quelque peu avec cette nouvelle série évènement diffusée sur la chaîne « ABC ».


Mark Benford se rend en Allemagne, afin de rencontrer un criminel de guerre nazi, détenu dans une prison de haute-sécurité. Rudolf Geyer prétend avoir vu l’agent du FBI durant son « rêve prémonitoire ». Le vieil homme propose d’échanger des renseignements capitaux concernant le « Flash Forward », contre son extradition vers les Etats-Unis, son pays de résidence avant que la justice allemande ne le rattrape.

Les vieux démons qui habitaient Rudolf Geyer ne semblent pas l’avoir quitté. En effet, il  s’aide d’une démonstration fallacieuse dans laquelle il fait intervenir le mot « Kabbale » - une tradition ésotérique du judaïsme. Il octroie à chaque lettre de sa traduction en hébreu, un nombre s’y rattachant. Le total des lettres ainsi additionnées donne le chiffre « 137 » ou « deux minutes et dix-sept secondes », soit le laps de temps durant lequel la majorité de l’humanité a été plongée dans sa léthargie. Prisonnier d’un schéma de pensée d’un autre âge, le prisonnier sénile pense que les Juifs sont responsables de la catastrophe.

« 137 Sekunden » intègre également des intrigues secondaires, beaucoup moins palpitantes. Aaron Stark souhaite inhumer le corps de sa fille, une marine tuée en Afghanistan, afin de démontrer qu’il s’agit des restes d’une inconnue. Demetri Noh - le partenaire de Mark Benford - tente de remonter la trace du mystérieux appel téléphonique qu’il a reçu et qui lui annonçait son décès. Il retrouve également sa compagne, Zoey Andata, qui lui confie sa présence dans sa « syncope ». L’avocate souhaite que Demetri lui rende la politesse, ce que ce dernier - menteur, mais amoureux - fait. Un comportement, Oh ! Combien typiquement féminin !

A l’encontre du précédent - inutilement démonstratif - « 137 Sekunden » est un épisode sobre et concentrée. Il n’enfonce pas le clou, en ajoutant inutilement un effet à un autre. Encore quelques petits efforts de la part des « showrunners », et « FlashForward » pourrait devenir la série évènement que la chaîne « ABC » appelle de ses vœux. Il faudrait notamment intégrer quelques judicieuses scènes d’actions et éviter que l’épisode ressemble a une interminable publicité « zen » pour matériel informatique.

Même s’il est triste de l’avouer, l’intérêt principal de cet épisode réside dans la présence de Rudolf Geyer. Sa confrontation au sommet avec Mark Benford et ses révélations - qu’elles soient factieuses ou pertinentes, comme l’extinction des corneilles sur la totalité du globe à l’heure de la « syncope » - aiguillonne l’intérêt du téléspectateur. Le « cliffhanger », dont l’action se déroule dans une région désertique de Somalie, faut lui aussi son pesant de cacahuètes !

Publié dans Flash Forward

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article